Enregistreur chauves-souris
mi août - septembre
1 en Septembre
paysage, auxilliaires de culture
Pourquoi étudier les chauve-souris ?
Les éléments structurant les paysages agricoles constituent une mosaïque de milieux favorables à la
biodiversité et
aux chauves-souris. Les chiroptères ont besoin de ces différents milieux qui sont à la fois des terrains de
chasse,
des routes de vol et des gîtes.
Les chauves-souris sont donc des espèces indicatrices de la qualité des paysages.
Elles sont de précieuses alliées contre les ravageurs puisqu’elles peuvent avaler en une nuit plus d’un
tiers de
leur poids en insectes.
Matériel nécessaire
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3 piles alkaline AA neuves (de bonne qualité pour une durée d’enregistrement optimale)
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Une carte micro SD de 32 GB minimum
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Un câble USB
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Ce protocole ne permet pas d’observer directement les espèces. De plus, il nécessite un temps conséquent… et pas mal de patience : en effet, l’envoi des données enregistrées ne peut se faire que par des passages successifs sur différents logiciels et demande une bonne connexion internet.
Nous avons débuté la phase de test du protocole chiroptère de l’OAB en 2019. Il s’appuie sur le protocole point fixe du programme de sciences participatives Vigie-Chiro.
En attendant que l’envoi des données soit centralisé, la saisie des données nécessite de se connecter à trois plateformes pour :
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renseigner les données générales de la parcelle : sur le présent site de l’OAB ;
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envoyer les données relatives aux ultrasons des chauves-souris : sur le site internet de Vigie-Chiro ;
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renseigner les données spécifiques au point d’observation : sur le framaform dédié.
Les données renseignées alimentent dès maintenant la base de données de Vigie-Chiro.
Nous sauvegardons toutes les questions spécifiques à l’OAB pour constituer une base de données étoffée, mobilisable par les chercheurs, pour soutenir des modèles statistiques fiables.
Vous trouverez dans les outils :
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le livret de configuration de l’enregistreur ;
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un guide pour vous accompagner dans la saisie et l’envoi des données.
Méthodologie
Le protocole consiste à poser un enregistreur à ultrasons toute une nuit sur une parcelle, une fois entre début juin et mi-juillet, et une autre fois entre la mi-août et fin septembre. Les ultrasons enregistrés durant toute une nuit permettront d’obtenir des indices d’activités des chiroptères sur les parcelles agricoles.

par Nicolas Lepreux
FAQ
L’orientation du micro est-elle importante ?
Il vaut mieux mettre l’enregistreur en vertical, il pourra enregistrer les ultrasons sur tous les côtés. Il faut éviter de le mettre sous un « toit » qui pourrait entraver la qualité de l’enregistrement.
Quelle est la distance d’enregistrement des ultrasons ?
Cela dépend des espèces.
Quelle est la durée de vie des piles ?
Avec de « bonnes piles », il est possible d’enregistrer deux nuits.
Peut-on placer l’enregistreur sous une pluie battante ?
Les chauves-souris sortent peu sous une pluie battante. Il est cependant possible de réaliser des enregistrements si l’enregistreur est bien protégé par un papier cellophane suffisamment fin pour ne pas entraver la qualité de l’enregistrement des ultrasons.
Où trouver l’enregistreur Audiomoth de LabMaker ?
Cet enregistreur à ultrasons est un des plus accessibles financièrement car il n’a pas de déclencheur
automatique ; il enregistre en continu, la quantité de données est donc très importante ce qui
explique les
longues étapes pour l’envoi des données.
Le site LabMaker propose des enregistreurs pour 67€ : https://www.labmaker.org/products/audiomoth-v1-1-0
Il est également parfois possible d’obtenir des prix sur Internet avec des envois groupés.